Dorothée Vantorre
Dorothée Vantorre
Dorothée occupe un atelier Made in Calais à Anima et reçoit sur rendez-vous.
Dorothée Vantorre est une artiste née à Calais, où elle vit et travaille actuellement. Issue d’une famille créative, elle a grandi dans une grande maison tombant en ruines, parmi les chats, les revues médicales de son père, et les créations de sa mère. Démontrant tôt un goût et un talent pour l’art et le modelage, elle a commencé à utiliser la pâte polymère dès l’âge de six ans, encouragée par ses proches.
Très tôt, Dorothée est fascinée par les animaux étranges, les bizarreries biologiques, les poupées, les marionnettes et autres figures miniatures, Jérôme Bosch, le fantastique, l’architecture, et l’art Nouveau. Plus tard, elle découvre Aubrey Beardsley, l’art japonais, la science-fiction, le Pop surrealism, l’art africain, et son cerveau explose avec l’arrivée d’Instagram.
A l’aube de la vingtaine, après un an d’histoire de l’art, beaucoup trop théorique, Dorothée part étudier l’architecture à l’ENSAPL de Lille, et à Rome pendant son année d’Erasmus. Elle est diplômée en 2008, passe six mois en Espagne, puis travaille dans une agence d’architecture calaisienne pendant deux ans. Elle finit par claquer la porte pour écrire un livre sur le modelage et créer son entreprise de bijoux.
Chef d’entreprise accomplie, mais artiste dilettante et frustrée, Dorothée commence sa transition vers une carrière d’artiste professionnelle à partir de 2020, et se consacre entièrement à l’art depuis 2022.
Depuis dix ans, Dorothée donne naissance à un bestiaire fantastique empreint d’une innocence enfantine teintée de discrète noirceur, dans lequel s’entremêlent éléments animaux, anatomiques, et végétaux. Ses sculptures aux détails précis et délicats représentent des êtres hybrides issus de mutations suite à une catastrophe écologique (peut-être des divinités) et provenant d’un futur lointain dans lequel l’humanité aura disparu. Ses sources d’inspiration principales sont la nature et les juxtapositions improbables. Elle se demande constamment : « Et si ? ».
Les sculptures de Dorothée sont principalement en pâte polymère, mais, sensible aux problématiques environnementales, elle intègre de plus en plus à son travail des matériaux naturels (laine feutrée), des objets récupérés et des matières recyclées, comme le carton et le papier mâché.
Le travail de Dorothée a été publié dans plusieurs revues nationales et internationales, dont Create Magazine (USA), Polymer Journeys, Polymer Week Magazine, Cosmopolitan, Elle, Flow Magazine, Prima, Version Femina, L’Echo du Pas-de-Calais, www.posca.com, Flow, Le Journal des femmes, Aesthetip (UK), Polymer Clay Daily (USA) et exposé dans le cadre du projet Missing Link lors du festival et la conférence Pictoplasma à Berlin en mai 2023.
Depuis 2020 Dorothée a un partenariat avec la marque Posca.
En 2024, Dorothée reçoit une mention spéciale de la Framis lors de la 18ème édition de Laguna Art Prize et sera récompensée le 16 novembre 2024 à la Biennale de Venise. L’œuvre réalisée à cette occasion sera exposée en Asie.